12 décembre 2024
Alors que la France vit une crise politique d’une ampleur sans précédent en cette fin d’année 2024, Philippe Fabry nous présente son analyse originale sur la Vème République : si la responsabilité du personnel politique dans la crise actuelle ne doit pas être écartée, il défend l’idée que la Constitution de 1958 portait déjà en elle les germes de la situation actuelle et que l’on se dirige, d’une manière ou d’une autre, vers une chute de régime.
Le conférencier : Philippe Fabry est avocat, historien et essayiste. Dans ses ouvrages, consacrés principalement à la prospective en politique et géopolitique, il tente d’identifier des phénomènes cycliques au cours de l’Histoire pour en déduire les développements possible à partir du présent (discipline qu’il nomme Historionomie). En ce qui concerne les institutions françaises, il a notamment publié un essai intitulé « Le Président absolu : La Ve République contre la démocratie » (Scripta Manent, 2022).
00:00:00 – Introduction
00:02:22 – Conférence
00:32:18 – Transition en douceur ou chute violente du régime ?
00:35:00 – Quelle place pour le référendum dans un régime parlementaire ?
00:40:35 – Élection au jugement majoritaire du président de la République ?
00:44:08 – Le Parlement est t-il légitime aux yeux des Français ?
00:47:37 – Les défauts du régime sont ils accentués par la tradition centralisatrice française ?
00:50:20 – Quels modes de scrutin ?
00:52:39 – Pouvoir référendaire du président de la République dans un régime parlementaire ?
00:53:35 – Articulation entre l’Assemblée Nationale et le Sénat ?
00:54:42 – Peut on s’attendre à une réforme du régime alors qu’une grande partie du corps électoral fait preuve d’un certain immobilisme ?
00:56:45 – Maintien ou suppression du Conseil Constitutionnel ?
01:00:19 – Que penser des juridictions équivalentes à l’échelle supranationale (CEDH, CJUE, etc) ?
01:01:15 – Le Parlement, une institution oligarchique par nature ?
01:02:40 – Impact d’une modification radicale du corps électoral sur le régime ?
01:05:33 – Conclusion