La fin de l’Union Européenne

Le médecin doit parfois dire au vivant qu’il est déjà mort. Ce livre est un diagnostic. Celui de la fin annoncée d’une Union Européenne qui n’existe plus que par inertie.

En 6 chapitres, retour sur l’avancée de la gangrène qui touchera d’ici peu le cœur du patient car comme disait Shakespeare : Something is rotten the European Union (1).

Il n’est d’ailleurs pas anodin que le symptôme le plus visible de l’avancée de la maladie soit apparu dans la patrie de Chaucer.

La haine du peuple progressant de plus en plus au fil des référendums, ces « véroles démocratiques » selon Alain Minc, volés, la plus grande démocratie du monde choisit la sortie. Ainsi l’UE fut amputée de son bras gauche et Périclès vainquit Thucydide.

Comme le malade refusant la mort, les européistes répètent « l’Europe c’est la paix ». Formule incantatoire visant à conjurer le sort.

Pour nous démontrer l’inefficience du placebo dans ce cas, les auteurs reviennent ensuite sur le martyr grec. Comptes réglés des membres de la Troïka, espèces de Diafoirus plus amoureux des potions amères que de leur patient. Comptes réglés également aux dirigeants grecs ayant trahis leur peuple.

« L’Europe c’est la paix ».
« Ubi solitudinem faciunt pacem appellant » disait Tacite (2)

En bonne maladie, l’UE est propagée par des entités parasitaires dont elle est auto-génératrice et hôte. Il est ici démontré que l’Union aboutit nécessairement à la création de stratégies de dumping social et fiscal pour un certain nombre de petits états.

Seul moyen de survie pour eux au détriment du plus grand ensemble. Par ailleurs, comme dans tous corps mourant, les forces vives sont envoyées vers le cœur au détriment des extrémités. Là où les périphéries périront de nécroses, le centre risque bien de tomber d’hypertension artérielle.

L’Union Européenne est donc condamnée à disparaître. Et comme tous les usurpateurs elle sera frappée de Damnatio Memoriae. Coralie Delaume et David Cayla ont commencé à marteler son nom et à couvrir ses traces.

Camarade Corentin 

Notes :

(1) Quelque-chose est pourri en Union Européenne
(2) Là où ils ont fait un désert ils disent qu’ils ont fait la paix